nom❞ Blackwood. Il est connu dans toute la région comme étant une des familles les plus puissantes que Southampton n'aie jamais connue. Une des familles fondatrices de la ville. Dora renie ce nom et a, désormais, presque honte de le porter. prénoms❞ Suite à une faute d'orthographe de lors de sa naissance, elle s'appelle Anthenodora. Le premier "n" est de trop. Son second prénom est Castiel. Ne cherchez pas les origines de ces goûts, son père a toujours eu des idées bizarres. Elle a toujours préférée être appelée Dora, de toutes manières. âge, date et lieu de naissance❞ Elle a 25 ans, presque 26. Elle est donc née en 1985. À Noël exactement. Drôle de cadeau, n'est-ce pas? C'est naturellement que sa naissance a eu lieu à Southampton. métier❞ Elle est gérante et barmaid du Doppelganger Land. Le café était, originellement, à sa marraine. Celle-ci a prit sa retraite récemment et c'est Dora qui a reprit le flambeau. situation familiale❞ Dernière Blackwood de sa lignée, fille unique. C'est aussi simple que ça. Célibataire, sans enfant. Enfin, on pourrait considérer Devon, son filleul et fils d'un de ses meilleurs amis, comme étant son fils, puisqu'il la considère comme la mère qu'il n'a jamais eu. Son cœur est pris, hélas. caractère❞ douce ✎ intelligente ✎ gentille ✎ fidèle ✎ loyale ✎ drôle ✎ un peu pitre sur les bords ✎ responsable (parfois) ✎ a le sens de la fête ✎ déterminée ✎ souriante ✎ affectueuse ✎ chaleureuse ✎ indépendante ✎ mature ✎ rayonnante ✎ parfois romantique (NO COMMENT) ✎ sérieuse, lorsque la situation l'exige ✎ froide ✎ un peu réservée ✎ jalouse ✎ curieuse ✎ dépensière ✎ bavarde ✎ un peu trop "geek" ✎ menteuse ✎ feignasse parfois ✎ très maladroite ✎ peut s'avérer manipulatrice ✎ trop peu rancunière ✎ têtue ✎ gourmande ✎ se transforme en garce parfois ✎ impulsive ✎ parfois tête brûlée ✎ fragile ✎ sarcastique. Attention, cette fille est un paradoxe vivant. quartier❞ Elle vit sur Endless Road avec Elena, sa meilleure amie, depuis leur majorité. featuring❞ Mila Kunis, parce qu'elle le vaut bien.

more about you❞ Elle est issue d'une famille riche et très "aristocrate". Le genre de famille que l'on trouvait au XVIe siècle à la sauce XXIe, à dire vrai. Son père a bloqué son compte lorsqu'elle a coupé les ponts avec eux, elle se retrouve donc propulsée dans le monde modeste, où on vit comme on peut. ∆ Elle vit à Southampton depuis toujours, sa famille étant une famille fondatrice. Elle revient cependant de plusieurs longs mois de "vacances" à Lyon, en France. ∆ Vit avec sa meilleure amie, Elena, depuis leur majorité, dans un petit appartement sur Endless Road. Avec seulement assez de place pour elles. Cependant, il est souvent squatté par leur bande d'amis les plus proches. ∆ Elle a des cycles de sommeil assez étranges. Elle ne dort quasiment pas - mais seul Dieu sait à quel point elle aime dormir - seulement que quelques heures par nuit, si bien qu'elle fait souvent du 04h-06h30. Cependant, pendant l'hiver, c'est une vraie marmotte. Elle ne peut pas s'empêcher de dormir à tout bout de champ dès que les temps commencent à se faire froid et neigeux. ∆ Elle veut beaucoup d'enfants, mais pas tout de suite. Elle aime pas trop se propulser dans l'univers du "je pense mariage, enfants, maison". C'est une jeune femme qui veut prendre son temps. N'empêche qu'elle a un très grand instinct maternel.

↯ the sixth of august, twenty eight. « Tu crois qu'on va réussir à conduire? On est totalement pétés. » Rit-elle. L'alcool lui avait monté au nez, comme aux autres. Jennyfer passa un bras autour du cou de Dora. Le six août était une nuit étoilée, calme et silencieuse. Une nuit chaude, qui inspirait à la fête. Ce qu'avaient fait les jeunes, évidemment. « Don't worry Dodo, on assure! » Elle s'éloigna, grimpa dans une voiture. Deux voitures, sur dix personnes bourrées. Génial! Dora s'installa à l'avant d'une des voitures, aux côtés d'Izzie qui, malgré s'être envoyée sûrement plus d'alcool que les autres, prenait le volant. Elena monta à l'arrière avec deux de leurs amis, tant dis que les autres prenaient place dans la seconde bagnole. Cette dernière partie, et la voiture où se trouvaient les Bliev démarra à son tour. Quelques kilomètres plus loin, les voitures eurent un accident. Celle de devant avait dérapé, la seconde avait fait un tête-à-queue, alors qu'Izzie était sous le choc de la voiture perdre contrôle. La première, défoncée par la seconde, glissa du pont, passa la barrière, se retrouva dans la mer. La seconde resta là, immobile, cassée de toutes parts. ↯ the tenth of august, twenty eight.Lorsque Dora ouvrit les yeux, la première chose quelle vit, se fut une lumière blanche, éclatante. Elle se trouvait dans ces états, vous savez, où on se dit « putain, mais j'suis morte? ». Elle cligna des yeux, essaya de se redresser difficilement. Elle avait des douleurs de partout, grimaça. « Rallonges-toi, Dodo. » La voix familière de Caleb la rassurait petit à petit. Elle s'en était sortie. Elle n'avait pas beaucoup de souvenirs de ce qui avait précédé son arrivée ici, elle se souvenait juste de cris, beaucoup de cris. La panique. Elle avait paniqué, essayé de se débattre, avant de sombrer dans le coma. Elle se laissa retomber sur les oreillers, tourna la tête et vit le visage inquiet - mais qui semblait commencer à se détendre - de Caleb. Son frère de cœur. Elle observa les alentours. Elle était en vie. Dans un hôpital. Soudainement, elle prit conscience de ce qui s'était passé, se rappelant un peu près ce qui s'était produit. « Caleb! Le.. Lena! Les voitures, les accidents.. » Elle paniquait, littéralement. Caleb la força a rester allongée d'une main ferme sur l'épaule fragile de la jeune femme. « Sh, calmes-toi, Dodo. » Il marqua une pause, semblait essayer de trouver les mots justes pour expliquer la situation. « Lena va bien, elle est réveillée depuis quelques heures. » Elle fut incapable de dire un mot. Elena, sa Lena, était en vie, et elle allait bien. C'était déjà énorme pour elle. Elle souffla, ferma les yeux trois secondes. La main de Caleb remonta jusqu'à ses cheveux, les caressant doucement. Ça sentait pas très bon pour la suite et Dora en avait conscience. « Vous êtes les seules. Je.. Je suis désolé Dodo. »

↯ the twenty-sixth of august, twenty ten.« Dora... » Dora s'arrêta de respirer, sous le choc. Il était là, bien là, devant elle. Qu'est ce qu'il foutait là?! Certes, c'était Dora qui venait en pleine nuit à la maison familiale des Beckenridge, déserte depuis sept ans, mais c'était lui qui était à Southampton. Elle déglutit, détourna le regard. « Zeck... » [...] « Je t'aime. » Il l'aimait. Malgré tout, il l'aimait. Dans ce cas, pourquoi était-il partit? Partir, c'était une chose, mais sans prévenir... Il ne savait pas ce qui s'était passé, pendant ces sept années. Il ne savait pas que c'était sans doutes les pires années de Dora, en vingt-quatre ans d'existence. « Écoutes moi, je t'en prie. Je sais que j’suis con de te dire tout ça maintenant. C’est peut-être trop tard. Mais je n’ai pas eu le choix de… partir. Sinon, je serais resté près de toi. J’étais fou de toi, et putain que je le suis toujours. Je t'aimais avant même de savoir c'était quoi l'amour, Dora. » C'était pas trop tard, et ça, Dora le savait très bien. Elle l'aimait encore, plus que tout, malgré tout, et ça, personne n'y pouvait rien, même pas elle. Elle avait essayé de changer ça, en couchant avec tous les mecs qui passaient, en buvant à ne plus se souvenir de son prénom, en fumant quelques joints de temps en temps, ne serai-ce qu'oublier une seule seconde. Mais non, elle n'y était pas arrivée. « Il y a presque sept ans… c’était la nuit, et j’ai entendu des coups de feu. Ma mère hurlait, elle suppliait, j’ai dû attendre une éternité cache dans ma chambre, trop con pour oser sortir. J’ai entendu la police, alors je suis allée voir dans la chambre de mes… de mes parents. Ils étaient morts, Dora. Morts. Et je n’avais rien pu faire. J’ai été envoyé à Londres le temps qu’ils trouvent le coupable. Question de sécurité. Dora, j’étais un gamin, j’étais effrayé, mes parents venaient de mourir et personne ne devait être au courant. La police m’a obligé de n’avoir contact avec personne que je connaissais jusqu’à ce que j’aie leur accord. » C'était pas une excuse bidon, au moins. Mais Dora s'en voulut aussitôt de lui avoir demandé, elle regrettait. C'était horrible. Qui pouvait bien vouloir du mal aux Beckenridge? Pour le peu que Dora connaissait les parents de son ex petit-ami, amis de ses parents, elle savait que c'était des gens bien, très bien. Qui pouvait donc faire une chose aussi horrible? « JE SAIS. Je sais qu’une simple lettre aurait suffit, un texto, un mail, n’importe quoi. Mais j’ai cru les policiers quand ils disaient qu’un simple indice pourrait faire merder toute l’enquête. J’ai tout perdu, tu comprends? Et là, sept ans plus tard, je dois enterrer mes parents et faire face à tout ce merdier qu’est devenue ma vie. Je t’aime, Dora. Je t’aime et je n’ai jamais cessé de t’aimer. » Non, il ne savait rien du tout. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé après son départ, comment ça avait été horrible, terrible, affreux, dégueulasse. Le pire dans l'histoire, c'était quoi? Qu'elle l'aimait aussi. Plus que tout. Plus qu'avant, et moins que le lendemain. Les mots sortirent de sa bouche avant qu'elle ne puisse les retenir. « Je t'aime moi aussi. Si y a bien que chose qui n'a jamais changé, c'est bien ça. » Eh merde. ↯ the twenty-third of september, twenty ten. « J'ai l'air ridicule. » Elle se retourna doucement, cherchant à admirer comment la robe donnait de dos. Découragée, elle soupira et s'assit à même le sol, ne prêtant guère attention au tissu fragile qui pourrait se déchirer à tout moment. Caleb soupira, s'assit à terre, à ses côtés. Il passa un bras autour des épaules de Dora, l'invitant à venir se blottir contre lui. De suite, Beckenridge posa ses lèvres sur le front de la brune, essayant de la consoler. « Tu es magnifique. » Dit-il simplement. Elle sourit. Non pas parce qu'elle était flattée par ce compliment, mais parce que cela lui semblait totalement irréaliste. Elle était têtue. Il était vrai qu'elle était superbe, ses cheveux bruns délicatement attachés avec des pinces d'une valeur inestimable, relevés au dessus de sa nuque, sa robe blanche soulignant parfaitement les lignes de son corps, laissant devenir de fabuleuses courbes à en faire baver d'envie n'importe quelle femme censée. Mais non, Dora Blackwood ne voulait rien savoir. Telle une gamine cherchant à ce que l'on cède à un de ses nombreux caprices. Mais elle n'était rien de cela. « Dora, on sait que ça t'enchantes pas, mais.. » Elle leva la tête par dessus l'épaule de son vrai faux frère, et ses yeux lancèrent des éclairs vers la direction d'Andrea. Un Andrea qui la regardait, pensif, mais qui essayait de la faire plier au désir de ses parents. Certes, il n'était pas pour, mais il essayait de faire le moins d'histoires possibles. Il partait juste du principe que moins il y aurai de problèmes, plus se serai facile à vivre pour Dora, que ça la rendrait plus joyeuse. « Dude, mes parents veulent me marier à un gars que je connais même pas. » La situation était tragique. Ses parents, très traditionnels, souhaitaient que leur fille unique épouse un Lord machin truc. Autant dire de suite que l'idée ne convenait pas à la jeune Blackwood. Mariée, à vingt-quatre ans? Cela relevait du délire. Elle était troublée. Son premier amour venait de refaire surface, et une sorte de frustration se faisait sentir entre Drea et elle. C'était du délire. Vraiment. Sa vie ressemblait de plus en plus à ces films américains stupides avec Jennifer Aniston et compagnie, où la fille se retrouve dans une intrigue qui serait impossible en vrai. Mais plus les heures avançaient, plus Dora se disait que finalement, c'était possible. Ses yeux restèrent plantés dans ceux de Drea quelques secondes. Celui-ci semblait réfléchir, et Dora craignait le pire. Elle se détacha de Caleb, se mit debout, s'observant dans le miroir. Pas très convaincue. « Dora, si t'es déjà fiancée, ils peuvent pas te marier à un autre, non? » Les yeux de la Blackwood s'écarquillèrent. Elle échangea, via le miroir, un regard avec Caleb, tout aussi éberlué qu'elle. Puis, elle se retourna vers Drea. « Je crois pas, non. » [...] Elle savait que ce qu'elle allait faire, c'était terrible. Mais c'était sa famille, ou sa liberté. Elle devrait assumer les conséquences de son geste. Elle ne savait pas si elle tiendrait le coup, mais c'était mieux dans tous les cas. Elle tenait fort le bras de Drea, qui lui murmurait que tout va bien aller. Si on pouvait dire. « Bonsoir, Maman. » Dit-elle simplement lorsque sa mère lui ouvrit. Sa mère l'observa, observa Drea, les saluèrent. Mrs Blackwood connaissait Andrea. Mais elle se demandait bien ce qu'il faisait ici, alors que Dora devait rencontrer son promis. Ils entrèrent, prirent place. Jouer l'innocence feinte, c'était un art dans lequel Dora comme Drea excellaient. « Maman, Papa, Drea et moi, on s'est fiancés. »

↯ the fifth of march, twenty eleven. Tout ça, c'était des conneries bien sûr. Comme Dodo a toujours une bague (qui fait bizarrement penser à une alliance d'ailleurs) à l'annuaire de sa main gauche, ça a été facile. La réaction des parents ne se fit pas attendre. Déshéritée, reniée. Déjà que les problèmes familiaux avaient commencés bien avant, c'était pire. Elle n'avait plus aucun contact avec sa famille. C'était fini. Sa vie dégringolait doucement. « Shh, Dora, calmes-toi.. » Elle avait déjà entendu ça quelque part. Dans d'autres circonstances, par une autre personne. Elle ne s'arrêta pas de pleurer. Tellement de choses.. Il y avait une accumulation qui semblait vouloir l'enterrer six pieds sous terre. L'appartement des Bliev était désert, à l'exception de Drea et Dora. Il ne savait pas quoi faire. Il se sentait désarmé, perdu, face aux larmes de Dora. Contrairement à Caleb, il ne savait pas qu'est ce qui fallait faire pour essayer de la raisonner, la rassurer. Il n'arrivait pas. C'était tout, il détestait la voir comme ça. Déstabilisé. Il ne savait pas quoi faire, alors, il posa ses mains sur les joues de la jeune femme, plaqua ses lèvres sur les siennes. Bordel. Ce geste eut l'effet d'un électrochoc sur Dora. Elle se redressa brutalement, mais n'interrompit pas le baiser pour autant. Mais elle ne l’approfondissait pas non plus. Ce fut un baiser étrange, bizarre, mais qui traduisait toute la frustration que Drea éprouvait pour elle. Sexual Frustration. ↯ the first of september, twenty eleven. Tell the world i'm coming home. Il était partit un peu après l'avoir embrassé, choqué par son propre acte. Elle était restée là à pleurer, plus seulement pour sa vie de merde, mais plus pour ce qu'elle ressentait. Pour Drea, pour Zeck, pour les autres. C'était déprimant. Aussitôt, elle avait prit ses clics et ses clacs, et était partie en France. Là où son père l'avait expédié après le départ de Zeck, après son début de dépression. Elle avait passé de fin décembre 2001 à fin mai 2002 à Lyon, chez sa tante. Elle y avait rencontré Isabelle, qui était devenue, au fil du temps, une de ses meilleures amies. Elle s'était donc réfugiée chez elle, histoire de se remettre dans le droit chemin. Isabelle avait supporté ses cris, ses pleurs, ses sarcasmes. Cinq mois durant lesquels elle n'avait jamais manqué à son rôle de meilleure amie. Dora, elle, avait reprit sur de bonnes bases. De bonnes résolutions. Elle retourne à Southampton début septembre, histoire de reprendre sa vie là où elle l'a laissée.